Afin de préparer cet apéro-philo, nous vous conseillons de prendre connaissance des informations ci-dessous comme ci-dessus :

1. Covid 19 : la Fabrique des pandémies :

Depuis le début du siècle, de nombreux scientifiques sur les cinq continents alertent. Nous sommes entrés dans l’ère des pandémies. Une époque durant laquelle la destruction de la biodiversité entraîne l’émergence de nouveaux virus. C’est le début d’une “épidémie de pandémies” selon Serge Morand, chercheur au CNRS et au CIRAD. La Covid19 en est l’un des résultats. La déforestation, l’urbanisation, l’agriculture industrielle et la mondialisation économique entraîne l’espèce humaine dans une catastrophe écologique, sociale et sanitaire. Des maladies, transmises par des animaux aux humains (Ebola, VIH, H1N1, Zika, Covid19…) se multiplient depuis le XXème siècle, et en particulier ces cinquante dernières années.

Pour comprendre cette pandémie, il faut placer l’écologie au centre. Pourtant, l’origine écologique de la zoonose est peu racontée, ce qui pointe la responsabilité du système et des politiques, incapables de prévenir les prochaines pandémies, inévitables. 1,7 millions de virus inconnus menacent l’humanité, estiment les scientifiques de la Plateforme Intergouvernementale Scientifique et Politique sur la Biodiversité et les Services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité. Même la pandémie de Covid19 était attendue. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se préparait à la prochaine pandémie, la dénommée “Maladie X” pouvant causer un “danger international”. 2020 et le coronavirus auront signé l’échec et l’insuffisance des politiques de prévention écologique et sanitaire. Dès le 28 janvier 2020, un article du New-York Times (We made the coronavirus epidemic) conclut “qu’après ces événements, il faudra se rappeler que la Covid 19 résulte des choix que nous les humains faisons”.

Pour permettre une compréhension globale des mécanismes scientifiques qui expliquent ces phénomènes, la journaliste Marie-Monique Robin a interviewé plus de soixante chercheurs. Avec son livre, La Fabrique des pandémies, préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire, préfacé par l’écologue de la santé Serge Morand, l’auteure cherche à “dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d’agir”. Sur le plateau du Média, elle revient longuement sur l’importance de préserver la biodiversité afin de préserver la santé humaine et la planète :


2. Un an après sa première session USI, André Comte-Sponville nous présente ses réflexions sur le sens du travail, le bonheur et la motivation des salariés. Si notre bon sens nous permet de tomber du côté de Spinoza, nous connaîtrons plus de puissance et de joie, ce qui est indispensable au développement de véritables solidarités…

André reprend les théories de Platon, Spinoza et Schopenhauer pour nous faire part de sa vision, nous indiquant entre autres qu’un bon manager n’est pas celui qui est aimé de ses collaborateurs, mais plutôt celui qui crée les bonnes conditions pour que ces derniers aiment leur travail.

Pourquoi travaille-t-on ? Selon le philosophe André Comte-Sponville C’est pour satisfaire nos désirs et pour être heureux. Il y a donc urgence à traiter l’autre humainement c’est-à-dire comme le sujet de ses désirs. Un manager est d’abord un professionnel du désir de l’autre : quand l’autre est le client, c’est du marketing, quand l’autre est le salarié, c’est du management. Le salaire est un critère pour recruter mais pas pour garder la motivation. La vraie motivation au travail, c’est le plaisir. Le paradoxe, c’est que le but prioritaire de l’entreprise n’est pas le bonheur du salarié. Mais un salarié heureux est un collaborateur productif : c’est une inversion gagnant-gagnant du rapport moyen-fin. Mais attention, avertit le philosophe, l’éthique d’entreprise n’est pas une morale, elle ne parle pas d’amour ni de générosité, elle mettra plutôt en avant des objectifs comme l’efficacité ou la productivité qui ne sont pas des valeurs morales. Dans le monde des technologies, qui ajoute sa propre accélération à celle de l’environnement, il faut faire attention à ne pas confondre l’accélération du temps technique et la très sage lenteur de l’esprit : « Montaigne ou Spinoza ont moins vieilli que l’hebdomadaire que vous lisiez il y a quinze jours. » conclut le philosophe.

Si on transpose cette interview aux besoins de solidarité qui nous occupent : il n’y a pas de but intellectuel, il n’y a de but que par et pour le désir : ainsi le désir de solidarité pourrait entraîner plus de souffrance, plus d’ennui et, in fine, moins de solidarité, mais aussi, si l’on ne tombe pas du côté de Schopenhauer, mais plutôt de celui de Spinoza, plus de puissance et de joie, ce qui est indispensable au développement de véritables solidarités :


3. André Comte-Sponville : “On ne peut pas sacrifier les libertés à la santé des plus fragiles”

Matthieu Belliard, journaliste à Europe1, reçoit André Comte-Sponville, philosophe et auteur du “Dictionnaire amoureux de Montaigne”. Ensemble, ils décryptent “la peur” de la population en cette période de pandémie mondiale. Selon lui, ce sont les jeunes qui sont les plus menacés par cette crise sanitaire.


4. Étienne Klein : “Le pouvoir politique, ça n’est pas de la médecine appliquée”

Etienne Klein, philosophe des sciences et directeur de recherche au CEA, est l’invité du grand entretien de Nicolas Demorand et de Léa Salamé.

Il y est question d’ultracrépidarianisme, d’ipsedixitisme, d’esprit critique, d’emprise du pouvoir médical, de vulgarisation et biais cognitif, de croyances et connaissances (frontière poreuse entre les deux), de consensus scientifique (la science c’est l’organisation de la controverse), du comment le militantisme peut se déconnecter de la connaissance, de la rationalisation, des sciences, religions et relativismes (relavitisons notre relativisme…).


5. Alain Supiot - “Le règne de la loi, les avatars d’un idéal”

“Quand dans une cité la loi est assujettie et sans force, je vois sa perte toute proche. Mais où elle règne sur les chefs et où les chefs se font les esclaves des lois, c’est le salut que je vois arriver là et avec lui tous les biens que les Dieux accordent aux cités.” A partir de cette citation introductive empruntée à Platon, Alain Supiot, professeur au Collège de France, revient sur le règne de la loi dans nos sociétés à travers les siècles. De la Grèce antique à aujourd’hui, Alain Supiot nous présente un certain idéal où seule la loi gouverne. Alain Supiot y critique notamment, d’un point de vue philosophique, le rôle de la loi aussi bien dans le communisme que dans l’ultra-libéralisme avec le « market of law ». Par contre et ensuite il développe l’idée de la « rule of law » ainsi que le rôle de l’article 1134 du code civil français « hétéronorme », qui permet le développement de réelles solidarités via la conclusion de contrats équilibrés entre personnes voulant participer à la vie de la cité…


6. Covid-19 : le vaccin ne va pas nous sauver tout de suite, voici pourquoi

Pfizer, Moderna, AstraZeneca… les vaccins de ces laboratoires vont-ils assurer une immunité globale suffisante pour arrêter la transmission du coronavirus ? Chacun d’entre eux affiche en tout cas des taux d’efficacité prometteurs oscillant entre 70 % et 95 %. Et en l’absence de traitement contre la maladie, la vaccination qui débute dimanche 27 décembre en France constitue un espoir important.

Il reste néanmoins de nombreux paramètres à prendre en compte pour évaluer l’impact qu’ils auront dans les mois qui viennent. Leur efficacité dans la vie réelle sera-t-elle à la hauteur de celle mesurée lors des essais cliniques ? Assureront-ils une immunité suffisamment longue ? Combien faudra-t-il vacciner de personnes pour freiner l’épidémie ?

Ces incertitudes nécessitent de réfléchir à des campagnes de vaccinations pertinentes pour mieux déterminer qui il faut vacciner en priorité et à quel rythme. L’espoir étant de revenir un jour à une « vie normale ».


7. Covid-19 : l’OMS alerte sur les inégalités d’accès aux vaccins

Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avertit que le monde fera face à un “échec moral catastrophique” si les pays riches accaparent les vaccins contre le Covid-19 au détriment des pays pauvres.


8. Montaigne et les essais

La philosophie Montaigne présentée par Raphaël Enthoven et feu Jean-Philippe Pouilloux sur Arte :

• Vivre à propos (être à l’heure)

• L’erreur c’est le début de la connaissance

• On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve

• Il n’y a pas de certitude possible, sinon illusoire

• La culture permet de penser mieux

• Que sais-je ?

• Il n’y a pas d’objet digne ou indigne pour la philosophie

• La mort c’est simplement que la vie cesse et rien d’autre

• Tu ne vas pas mourir de ce que tu es malade, tu vas mourir de ce que tu es vivant


9. Jancovici : Un peu de physique pour finir la journée ? - Sablé sur Sarthe - 31 mai 2021

Cette conférence aurait pu, selon Jean-Marc Jancovici lui-même, être intitulée également “Deux siècles d’histoire” ou encore “Le drame de l’élu” A regarder absolument !


10. Notre Apéro-Philo va traiter du sujet : “ Transition écologique : solidarités plurielles ? “

Nous avons déjà mis des vidéos en ligne ci-dessus, mais nous y ajoutons, ci-dessous, le Manifeste et la Charte des valeurs de l’ONG GERES. Il y a de nombreuses autres initiatives locales et citoyennes concernant les solidarités. Nous vous invitons à les découvrir en vous baladant sur la toile (le web), notamment s’agissant des biorégions en particulier avec Mathias Rollot (définition, utilité et utilisation), du think and do tank européen PLS (Pour La Solidarité), de la prédiction de feu Stephen Hawking, un des plus grands physiciens de notre temps avec Albert Einstein, concernant la disparition de l’humanité d’ici 2100 pour cause de réchauffement climatique, ainsi que du média Reporterre avec sa lettre d’information, du site très intéressant de l’institut Momentum et de l’émission de France Culture en replay intitulée “La décroissance : scénario pour une transition écologique réussie ? “… Toute cette documentation est extrêmement riche et il nous est impossible d’en extraire la substantifique moëlle. C’est pourquoi nous vous suggérons d’aller sur la toile, de l’explorer, d’écouter etc.. et, le cas échéant de communiquer à tous comme à nous-mêmes le fruit de vos recherches, notamment lors de notre Apéro-Philo du 6 juillet prochain à l’épicerie du Coing à Pont d’Ouilly à partir de 19 h ; venez nombreux et aussi déguster des produits locaux autour d’un verre !

Manifeste du Geres

Charte des valeurs du GERES

11. Compte-rendu de notre Apéro-Philo du 6 juillet 2021 établi par Emmanuel Becker

19h30-21h en présentiel à l’Epicerie du Coing à Pont-d’Ouilly Thème : « Transition écologique : solidarités plurielles ? »

On décompte 26 participants…

Accueil par Alain AZNAR qui lance le débat :

Il convient d’avancer ensemble, et non pas l’un contre l’autre ! Dépassons les frontières, mais il ne s’agit pas de dire qu’une génération s’est gavée comme des cochons, cela n’est pas productif ! Il faut qu’on avance tous ensemble ! Les pays riches consomment le plus et produisent le plus de gaz à effet de serre. Les inégalités sont renforcées par le réchauffement climatique dont la Covid n’est qu’un avatar. Face à nos vulnérabilités on ne peut pas faire confiance qu’à la science ! Remettre à plus tard les solutions n’est plus de mise : le mythe scientiste est dépassé.

Ensuite Gabriel POISSON, professeur de philosophie à Argentan, prend la parole pour aborder les solidarités :

Il présente le concept de « multitude » selon Tony NEGRI : le point commun c’est que chacun essaie de trouver le bonheur. Le malheur c’est l’incapacité à comprendre ce qui nous arrive. Plutôt que de faire tomber les gouvernements, on peut essayer d’affirmer qu’une même condition humaine nous relie et nous rapproche : c’est atteindre notre désir, c’est s’approcher du bonheur : se débrouiller pour produire des choses : ce sont les solidarités, même à l’échelle locale. Pour SPINOZA, le bonheur c’est parvenir à la joie par la conscience de notre puissance d’agir. La démocratie, c’est réussir ensemble à atteindre et affirmer notre désir. Concevoir l’humanité comme autre chose et affirmer son désir pour être dans la joie. Cf. des auteurs comme CAMUS et MALRAUX. La lutte écologique, c’est affirmer une autre forme de vie. Il convient de réussir à agir ! Le capitalisme entretient une lutte permanente pour ne pas faire advenir les solidarités possibles. Par exemple, il nous attend lorsque l’on décide de ne plus aller dans les centres commerciaux et de consommer localement… Pour SPINOZA, le corps et l’âme constituent une seule et même substance. Il convient d’agir et non pas de détruire pour rester dans le bonheur !

Puis la salle réagit :

Agir à la fois sur le plan local et international (cf ATTAC). Il n’y a pas de dualité. Les deux vont ensemble.

Pour Pablo SERVIGNE et Bernard WERBER, il s’agit d’agir en synergie, parler d’utopies, oser les utopies ! Le Développement personnel (SPINOZA) et le développement d’une communauté de vie avec les autres, sont les seules manières de donner du sens à la vie. La loi de la jungle c’est la coopération et non pas le contraire !

L’augmentation des guerres est liée à la raréfaction des matières premières (eau, énergie, etc, …).

Lien entre condition écologique et crise climatique : refuser un sac plastique dans un commerce peut être source de joie ! On peut réussir à changer les attitudes ! On peut agir sans s’appuyer nécessairement sur les problèmes. Partir plutôt du partage et des valeurs que l’on défend : le sens de l’action est important.

Créer une dynamique : échanger, aller de l’avant.

S’affranchir de l’Etat et de ses lois : les lois protègent les entreprises et non les personnes.

Agir pour et non contre !

A l’instar de Pablo SERVIGNE, Yves COCHET prône une politique de solidarité locale destinée à faire société. Gérer l’effondrement par l’autosuffisance, notamment alimentaire (denrées de saison, alimentation relocalisée et plus végétale). Contrer les événements extérieurs, partager au sein de notre communauté, s’entraider, bref vivre en collaboration avec les autres…

Avec la crise pétrolière de 2013, pour Jancovici, la décroissance est inévitable car les ressources sont limitées. Le modèle actuel est fini. Les nouvelles révolutions sont lentes mais durables…

Il faut que chacun donne son exemple ! Pour faire changer les comportements… Ex : le modèle des micro fermes bio se multiplie : modèle paysan et autogestion. Or ce modèle n’est pas forcément synonyme d’émancipation…

Il apparaît que l’alternative actuelle réside dans le néo libéralisme ou le populisme !

Gaël GIRAUD, économiste et prêtre jésuite fait des propositions concrètes dont personne ne se saisit…

Où est le courage politique ? L’économie verte est possible : qui aura le courage de changer ? Pourtant, les choses bougent ! Il convient de faire preuve d’ouverture d’esprit !

Les expériences sont passées sous silence au profit de l’économie consumériste.

Importance du dire, du faire et du faire savoir !

Il y a un pouvoir dont nous pouvons nous emparer. Ex. crise des Gilets jaunes, Nuit debout…

Faire face au risque du repli conservateur et à l’émergence des totalitarismes.

La vague néo rurale peut-elle tenir et peut-elle être porteuse ?

Analogie du corps et métaphore des bactéries (…). Les subventions, la PAC et le « quoiqu’il en coûte » sont des antibiotiques !

Pessimisme à court terme, optimisme à long terme ! Les expériences sont peut-être encore brouillonnes, mais il y a une vraie volonté de puissance qui se cherche.

Solidarité plurielle : on est dans une conception horizontale. Nous sommes dans un monde multi-modal : il y a des croisements mais des lenteurs.

Il est important de s’organiser entre nous, même si on continue à participer au système. Il est important de garder le sens de nos actions et de défendre le sens des valeurs que nous défendons. Tous ce que nous faisons comme par exemple les jardins partagés, nous donne du bonheur. Ne restons pas entre nous ! Faisons nous du bien ensemble. Echangeons, donnons l’exemple, même si nous ne sommes pas nombreux.

Le capitalisme est résilient : le système en place fait tout pour se préserver et s’adapter. L’Etat est-il confondu avec le capitalisme ? Le service public a été conçu comme un principe de solidarité au départ… L’appareil étatique distribue les pouvoirs, la propriété…

Augmentation de la complexité crée la complexité générale (dépression, burn out, …). Tout cela nous rend de plus en plus malade. On demande toujours plus à l’Etat : pas réelle gratuité car tests et vaccinations sont financés par nos impôts !

On a tendance à se déconnecter de plus en plus des médias et de la sur-information de la ligne officielle. L’information répond à des algorithmes : on perd en qualité d’information. C’est une vraie question de société. Comment on remet du sens dans nos vies. Redimensionner la taille de nos fenêtres ouvertes sur le monde ! Mais rester connecter tout de même ! une tribu déconnectée est une tribu désorganisée. Nos connexions valent de l’or.

Se concentrer sur son monde pour préserver sa santé mentale, ce n’est pas un projet politique et n’est pas suffisant pour se fédérer !

Il y a beaucoup d’expériences qui comptent, notamment autour du mieux manger, et du moins consommer ! Le capitalisme risque de s’effondrer tout seul ! On a du potentiel. Pourtant, il nous faut distinguer ce que l’on peut faire et ce que l’on ne peut pas faire.

On a aussi le droit de ne pas faire ! L’écologie punitive n’est pas souhaitable. Mais il convient de savoir à quoi l’on s’engage lorsque l’on ne s’engage pas ou lorsque l’on se désengage !

Par rapport au dôme de chaleur, on peut multiplier les actions, faire du local, du régional, du national, de l’international, cela n’est pas contradictoire, on peut par exemple aller voter, etc … Chacun sa manière de résister. L’inaction peut être une forme d’action…

Depuis les années 90, il y a un divorce entre les médias et le monde universitaire : cf. Jacques BOUVRESSE, philosophe français dont on entend jamais parler. Pourtant il a travaillé sur la critique des médias…

Pourquoi n’est-on pas informé de façon contradictoire ? Pourquoi nous expose-t-on en général qu’une seule vision ?

S’ensuit une critique des médias et des pseudo spécialistes et experts dont les plateaux télé regorgent (médiocratie, fabrique de l’ignorance, …). C’est trop facile de dire que tout est mauvais, ou encore méchant. Il faut sortir de la dualité entre bien et mal. En fait il y a du bon dans le mauvais et vice-versa… Il faut se servir de l’interdépendance… Il faut essayer d’aider les gens, participer politiquement etc…

Participer, nécessite d’avoir un retour sur investissement, notamment en plaisir. Attention le plaisir dans le capitalisme, c’est la quantité, davantage que la qualité. L’égo au cœur de tout !

Cela dit, la solidarité, c’est de « l’égoïsme intelligent » : le bien que l’on fait autour de soi nous revient ! Même si on ne se le dit pas, on a remarqué que cela fait du bien d’être ensemble…

Si on est là après deux ans de Covid-19, c’est parce qu’il y a autre chose que le quantitatif, qu’on a envie de se voir, de se parler, de faire des choses ensemble.

Le bonheur ne réside-t-il pas dans l’équilibre entre les deux (quantitatif et qualitatif) ? Avec le temps on ajoute toujours plus de choses…

Et le système se complexifie indéniablement : est-ce que cette complexité est voulue ? (Ex. de la lecture d’une fiche de paie qui devient incompréhensible, …). Plus personne n’y comprend quelque chose !

Il y a une société à réinventer après 200 ans d’un système !

Concrètement, comment faire au-delà de tout ce qu’on subit ? De tout ce qui est négatif ?

Comment lancer un projet collectif et comment le mettre en place ? On peut commencer par des petites choses. Les collectifs de lutte existent aussi : il convient de s’agréger, d’échanger sur nos pratiques, d’y prendre plaisir, de lutter contre la démobilisation générale, etc … !

Suggestion de prochains thèmes par l’assemblée :

Qu’entend-on par démocratie ?

Explorer les formes de collectif (gouvernance) horizontales et participatives.

Regarder les formes d’association, d’organisation…

Explorer ce qui nous lie, ce qui fonctionne : expérimentations et créativité.

Après les participants passent à l’Apéro-Géant organisé par Nicolas Duval avec ce que certains ont pu amener et une caisse participative ouverte à tous…

Ce dernier dure et est l’occasion de nombreux échanges nourris et sympathiques entre les participants…

12. On en parle dans la presse