Pour cet Apéro Philo, nous vous conseillons de prendre connaisssance, au moins par la lecture des résumés de présentation, des documents ci-dessous :

1. Yacouba Sawadogo, l’homme qui a arrêté le désert


La prouesse de Yacouba Sawadogo au Burkina Faso. Il a réussi à arrêter la progression du désert au nord du pays alors même qu’il n’a fait aucune étude… avec l’aide des termites…

2. Arrêter le désert avec la Grande Muraille verte


Cet ambitieux projet a été lancé en 2008 sous l’égide de l’Union africaine afin de ralentir la désertification et pour restaurer les écosystèmes sahéliens. En Afrique, le Sahara avance inexorablement. Les sécheresses qui se succèdent depuis les années 1960 dans la zone sahélienne, la déforestation et le surpâturage en sont les principales causes. En 2008, l’Union africaine a décidé de stopper cette avancée grâce à la Grande Muraille verte, un projet qui a pour objectif de restaurer les écosystèmes sahéliens menacés par la désertification. Cette bande de reboisement, large de 15 km et longue de 7 800 km, traverse le continent d’est en ouest, passant par onze pays. Le Sénégal fait partie des pays concernés. Mais, ici, ce projet de lutte contre la désertification est loin des ambitions annoncées. Depuis 2008, dans le nord du Sénégal, seulement 12 000 hectares ont été reboisés sur les 850 000 que le Sénégal s’était fixé de restaurer. Notre journaliste est partie à la rencontre de celui sur qui tous les espoirs sont dirigés : Haïdar El Ali, l’un des écologistes les plus respectés d’Afrique de l’Ouest, auquel le président sénégalais a fait appel pour sauver la Grande Muraille verte.

3. Eau rage, eau des espoirs


Qu’elle soit liquide, solide ou gazeuse, l’eau est partout autour de nous. Dans les fleuves qui traversent nos villes et irriguent nos champs, dans les nappes phréatiques qui alimentent nos robinets, dans les glaciers qui nourrissent les fleuves ou dans les nuages qui arrosent la terre et régénèrent les nappes phréatiques. Son cycle ininterrompu berce la vie sur Terre depuis des millénaires. Une présence si évidente qui ne doit pas nous faire oublier sa profonde fragilité.

4. Réchauffement climatique 2021 : définition, causes & top 10 solutions


Dans cette vidéo sur tableau blanc, sont expliqués ce qu’est le réchauffement climatique et quelles en sont les causes. Est également présenté le top 10 des solutions les plus efficaces (et peut-être inattendues) selon Project Drawdown.

5. 4 minutes pour tout comprendre sur le changement climatique avec l’ADEME


Une vidéo simple et efficace, signée l’ADEME pour comprendre les causes et les conséquences du changement climatique.

6. Présidentielle 2042 : « en 2022, on aurait pu éviter le pire »


Bienvenue en 2042, dans un monde profondément marqué et déchiré par les conséquences dramatiques du changement climatique. Et si on avait réagi plus tôt, notamment en 2022, alors qu’une élection cruciale se déroulait en France…?

7. Rapport du GIEC 2022 : conséquences, impacts et risques du changement climatique


Le rapport du groupe 2 du GIEC (6e cycle) est sorti ce 28 février 2022. Les auteurs y font le bilan des conséquences, impacts et risques du changement climatique. Ils apportent également des réponses essentielles sur les moyens de s’y adapter et de l’atténuer. Notre co-auteur, Gonéri Le Cozannet, revient pour vous sur ce rapport et les connaissances actuelles sur le sujet :

Introduction

Présentation de l’auteur

C’est quoi le rapport du GIEC ?

Que nous apprend le rapport du groupe 1 ?

Quels sont les sujets traités dans ce 2e volet ?

Quel est le lien entre le changement climatique et le BRGM ?

Sur quels sujets êtes-vous intervenu ?

Comment devient-on co-auteur d’un rapport du GIEC ?

LES 13 POINTS CLEFS DU NOUVEAU RAPPORT DU GIEC (il n’y a plus aucun doute) :

1- l’homme réchauffe l’atmosphère, les océans et les terres. Ces changements sont généralisés et rapides.

2- Les phénomènes climatiques naturels tels qu’El Niño et La Niña continueront d’avoir un certain impact sur certaines régions à petite échelle, mais dans l’ensemble, ils auront peu d’impact sur la tendance à long terme du réchauffement de la planète.

3- Comparé à un réchauffement à +1.5°C, les impacts seront plus importants avec un réchauffement de 2°C. En d’autres termes : chaque fraction de degré que nous pouvons éviter compte.

4- Certains impacts seront irréversibles pendant des milliers d’années, comme la fonte des calottes glaciaires et l’élévation du niveau des mers.

5- Le réchauffement des températures se poursuivra au moins jusqu’en 2050, mais nous pouvons encore éviter un réchauffement de 2°C, voire de 1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle si nous réduisons fortement les émissions de gaz à effet de serre très rapidement.

6- Avec le réchauffement climatique, on assistera à une augmentation de la fréquence et de l’intensité des chaleurs extrêmes, des pluies diluviennes, de la sécheresse dans certaines régions, des tempêtes tropicales, ainsi qu’à une diminution de la glace de mer arctique, de la couverture neigeuse et du pergélisol (permafrost).

7- À l’échelle mondiale, les moussons connaîtront des extrêmes plus importants, entre humidité et sécheresse.

8- Si les émissions de CO2 continuent d’augmenter, les océans et les terres seront de moins en moins capables d’en absorber.

9- Même si l’effondrement des calottes glaciaires et des circulations océaniques est peu probable d’ici 2100, nous ne devons pas ignorer cette possibilité.

10- Pour mettre fin au réchauffement de la planète, il faut au moins atteindre la neutralité pour le CO2 et réduire fortement les émissions des autres gaz à effet de serre.

11- Une réduction rapide et brutale des gaz à effet de serre peut rapidement conduire à un climat plus stable et à une meilleure qualité de l’air.

12- L’ampleur des changements climatiques actuels n’a pas été observée depuis des siècles, voire des milliers d’années.

13- 100% du réchauffement climatique est dû aux activités humaines. C’est aujourd’hui un fait établi, sans équivoque.

8. Climat : pourquoi fait-on l’autruche ?


Pourquoi, en dépit de l’imminence de la catastrophe climatique, ne parvenons-nous pas à changer nos modes de vie ? Y a-t-il une explication scientifique à cette inertie ? Réponse ci-dessous qui révèle les surprenants réflexes du cerveau humain.

Il y a bientôt 50 ans paraissait le rapport Meadows, commandé au MIT par le Club de Rome. Il y a 30 ans, c’était au tour du GIEC de publier ses premiers résultats. Tous deux prédisaient un avenir catastrophique à l’humanité si aucune mesure n’était prise rapidement. Pourtant les Etats ont attendu 2015 pour tenter une coordination internationale contraignante à travers des Accords de Paris qui restent aujourd’hui encore bien peu respectés. Pourquoi refuse-t-on si bien de croire ce que nous savons ?

“Devant le danger, nous avons tendance à mettre la tête dans le sable” : telle est la conclusion de Tali Sharot, neuroscientifique, concernant la manière dont le cerveau humain appréhende le réchauffement climatique. Bien qu’une réelle prise de conscience des populations soit en cours – la multiplication des catastrophes naturelles et des records de chaleur aidant –, les activités humaines responsables du phénomène restent peu ou prou inchangées, comme si la menace était irréelle ou trop éloignée. Cet immobilisme collectif pourrait trouver son origine dans nos cerveaux. Nombre de biais cognitifs entravent en effet notre jugement : celui de l’optimisme, qui nous conduit à minimiser l’impact négatif d’un événement ; celui de la culture, selon lequel l’humain, au-dessus de la nature, sera toujours sauvé par le progrès technologique ; ou encore celui de la “confirmation”. “Notre cerveau s’intéresse aux informations qui confirment sa vision du monde, pas à celles qui la contredisent”, résume Andreas Kappes, psychologue en sciences cognitives. Ce dernier réflexe cérébral favorise la polarisation des opinions, aujourd’hui renforcée par les algorithmes des réseaux sociaux qui, en proposant des contenus liés aux préférences de leurs utilisateurs, les enferment dans une “bulle de filtres”. À ces mécanismes bien peu rationnels s’ajoute le phénomène psychosocial dit “effet spectateur” : plus nous sommes nombreux à pouvoir intervenir en cas de danger, plus nous nous sentons autorisés à ne rien faire, en rejetant la responsabilité sur les autres… Nos habitudes contemporaines de consommation, ancrées dans les couches profondes de nos cerveaux et encouragées par le circuit de la récompense, constituent un frein supplémentaire à l’action.

9. Présentation du scénario négaWatt 2022


Mardi 26 octobre 2021, l’Association négaWatt présentait son 5e scénario de transition énergétique pour la France. Ce scénario comporte deux grandes nouveautés par rapport aux précédents :

  • les émissions importées, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre engendrées par la fabrication à l’étranger de biens importés en France, sont désormais comptabilisées,
  • le scénario négaWatt est couplé à un scénario négaMat qui évalue les évolutions possibles de consommation et de production de matériaux (acier, béton, cuivre, plastiques, lithium, etc.). Le scénario négaWatt 2022 atteint la neutralité carbone en 2050 ainsi qu’un mix énergétique à 96 % renouvelable, tout en réduisant fortement l’extraction de matières premières dans la croûte terrestre. Il est également compatible avec l’objectif de -55 % de gaz à effet de serre fixé au niveau européen à l’horizon 2030 :

Introduction par Dominique Gauzin-Müller et Stéphane Chatelin

L’ambition d’une société plus durable et plus équitable par Yves Marignac

Le bâtiment par Thierry Rieser

La mobilité par Stéphane Chatelin

L’industrie et les biens de consommation par Emmanuel Rauzier

Le “secteur des terres” : agriculture, alimentation, forêt, usage des terres

L’électricité renouvelable par Thierry Salomon

La production par Yves Marignac

Le bilan et les résultats par Marc Jedliczka, Emmanuel Rauzier, Stéphane Chatelin et Charline Dufournier

Toutes les ressources sur le scénario négaWatt sur le site de l’association : https://negawatt.org/Scenario-negaWat…

10. Le système électrique peut-il fonctionner avec 100 % de renouvelables ?


Approvisionner en électricité tous les Français requiert le respect de trois règles essentielles : sécuriser l’équilibre global entre production et consommation, assurer la stabilité du réseau en termes de puissance injectée et soutirée, maintenir le synchronisme du réseau. Un système électrique fondé sur des énergies renouvelables variables comme l’éolien et le solaire photovoltaïque, dans l’optique d’un mix électrique 100 % renouvelable en 2050, peut-il remplir ces conditions ?

11. Power to gas : quelle valeur pour les réseaux ?


Le “power to gas” est un outil de flexibilité permettant de rendre possible un système électrique de 100 % d’énergies renouvelables à base d’éolien et de photovoltaïque…

12. Jean-Marc Jancovici : Ma France décarbonée


Jean-Marc Jancovici, inclassable politiquement, est un infatigable lanceur d’alerte. Cela fait des années qu’il explique que nos sociétés fondées sur les énergies fossiles sont condamnées. Ingénieur et membre du Haut conseil pour le climat, les conférences de Jean-Marc Jancovici sont suivies par des centaines de milliers de personnes. Grand témoin du jour, il nous aidera à comprendre pourquoi l’écologie ne pèse pas dans la campagne présidentielle.

13. 6e rapport du GIEC : Elévation du niveau de la mer, impacts et vulnérabilité


Cette vidéo synthétise les principaux éléments du 6e rapport général du GIEC (AR6) concernant les risques liés à l’élévation du niveau de la mer.

14. Jean-Marc Jancovici à l’ESSEC durant l’Imagination Week 2020


L’iMagination Week est un programme de l’ESSEC Business School dédié à l’imagination et à la créativité. Cette année, du 6 au 10 janvier 2020, a été proposé aux étudiants du programme Grande Ecole de se pencher sur le thème suivant : “Un monde en transition.s : de 2020 vers 2050”.

Jean-Marc Jancovici est co-fondateur de Carbone 4, entreprise de conseil spécialisée dans la transition vers une économie bas carbone (www.carbonne4.com). Il est également président-fondateur du think tank The Shift Project, basé à Paris, lui aussi focalisé sur l’économie bas carbone (www.theshiftproject.org). Professeur associé à Mines ParisTech et membre du Haut conseil pour le climat, diplômé de l’Ecole Polytechnique et de Télécom Paris, il a rédigé plusieurs ouvrages sur les questions de transition énergétique et de changement climatique. Son site jancovici.com illustre son goût de la transmission et de la vulgarisation alliées à la plus grande rigueur.

15. Cyril Dion : Convention Citoyenne pour le Climat : quelles clés pour l’action ?


Très intéressant point de vue sur le développement de la démocratie avec une mise au point d’un système délibératif à l’occasion de l’examen du déroulé de la convention citoyenne pour le climat par Cyril Dion interrogé par Jean-Marc Jancovici…

16. Tout comprendre sur la déforestation


La déforestation contribue aux émissions de gaz à effet de serre mondiales annuelles à hauteur de 12%. La perte de forêts est également l’une des principales raisons du déclin de la biodiversité…

17. Rapport du GIEC : sur quoi devons-nous miser face au réchauffement ? - 28 Minutes


Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ? Au menu : sobriété nécessaire, pas suffisante… progrès technique ??